Sud-Kivu : Marie Migani invite le gouvernement à s’impliquer dans la prise en charge des diabétiques

Posté par  Mama_Radio   à  ,      5 années ago     2618 Views     Un Commentaire  

Sensibiliser les habitants de la ville de Bukavu sur les effets de la maladie du diabète et les modes de prévention, tel est l’objectif d’une conférence-débat organisée par le centre d’appui à la promotion de santé, CAPSA le 14 novembre 2018 dans la salle Concordia de l’archevêché.

Selon la coordinatrice de CAPSA, Marie Migani, le diabète est une maladie dangereuse qui mérite d’être prise avec considération. Elle précise que cette maladie se caractérise par les fatigues, une vision embrouillée, une faim insatiable, soif intense, ralentissement de la cicatrisation pour ne citer que ceux là.

Pour se prévenir de cette maladie, elle lance un appel à tous les habitants

« Par rapport à la prévention, il faut manger équilibré. Il faut prendre beaucoup des légumes, beaucoup des fruits, prendre au moins un ou deux litre d’eau par jour et faire du sport. » Lance Marie Migani.

Elle indique que le centre d’appui à la promotion de la santé s’implique de plus en plus dans l’accompagnement des personnes vivant avec le diabète en vue de les outiller en conseils sur la façon de prendre en charge cette maladie. Le CAPSA accompagne également les personnes non atteintes pour les outiller sur les mesures de prévention.

« Nous nous intéressons aux deux catégories, les personnes déjà malades, d’abord pour les aider à accepter leur état de santé et puis leur prodiguer des conseils pour leur faire savoir comment vivre avec cette maladie pour éviter des complications. Et pour les personnes non encore malades, nous leur donnons des conseils à suivre pour se prévenir contre cette maladie qui apporte la pauvreté dans la famille. » Renchérit-elle.

Malgré la bonne volonté de son organisation envers les diabétiques, elle connait encore plusieurs défis dans l’exercice et l’accomplissement de sa mission. Ces défis s’expliquent par la taxation élevée et le financement, ce qui constitue un frein dans l’avancement de son travail.

Elle en appelle à la conscience des autorités politico-administratives de la province, aux organisations non-gouvernementales et autres partenaires, à les accompagner dans leur idéologie et à s’approprier la question liée au diabète, qui est d’une importance capitale aujourd’hui.

Elle insiste sur le fait que la prise en charge et la prévention du diabète doit être une affaire de tous et appelle à l’implication du gouvernement pour l’amélioration des conditions des personnes vivants avec le diabète.

« Je lance un appel au gouvernement pour qu’il s’implique pour mettre en place une politique de meilleure prise en charge de cette pathologie qui constitue un danger pour la communautés. Et aux bailleurs de fonds, de ne point négliger le diabète, car s’ils ne font pas attention à cette maladie, ils n’arriveraient pas à la réalisation des objectifs durables pour le développement, ODD, qu’ils ont signés. » Insiste-t-elle.

Signalons que cette activité a été organisée en marge de la célébration de la journée internationale du diabète célébrée le 14 novembre de chaque année. Et le thème retenue cette année pour la célébration de cette journée est : « La famille et le diabète ».

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